Projets annexes
Projet de formation et insertion locale des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso – (PROFIL Jeunes)/ PSAE-IT/Composante 5
Objectifs et résultats de l’action :
Renforcer le développement des filières agrosylvopastorales et plus largement le développement des activités économiques des territoires ruraux de cette région, situés en
frontière du Niger et de la Région Sahel du Burkina Faso
– Accompagnement dans la mise en œuvre de techniques appropriées de récupération de terres dégradées ;
– Techniques de fertilisation du sol ;
– Techniques de protection des cultures ;
– Production de sésame bio ;
– Mise en relation des jeunes formés avec la filière sésame bio
Innovations Technologique et Organisationnelle pour un accès facilité à la petite mécanisation et aux semences paysannes en soutien aux transitions agro écologiques au Burkina Faso. Phase III
Objectifs et résultats de l’action :
Augmenter la capacité productive des populations défavorisées des communes de Bilanga et de Gourcy à travers un accès collectif aux matériels agricoles et aux semences
paysannes.
– Élargissement de la collecte aux cultivars de maïs dans les localités d’intervention ;
– Évaluation de la performance agronomique comparative des cultivars de sorgho qui ont fait l’objet d’autofécondation ;
– Accompagner les deux banques de semences communautaires mises en place en 2018 dans leur structuration et fonctionnement ;
– Renforcer le niveau d’équipement des CUMA mises en place : il s’agira pour les CUMA de Koulmasga et de Diamkoudoungou (déjà mises en place), de compléter
leurs équipements par la dotation de deux charrues CH9 et d’une charrette ;
– Accompagner les bénéficiaires à une plus grande utilisation des innovations techniques développées dans les précédentes phases du projet.
Un sol vivant pour une production durable ‘‘Ten-Viiga’’
Objectifs et résultats de l’action :
– Renforcer la résilience des agriculteurs (trices) face aux contraintes environnementales accentuées par les changements climatiques.
– Renforcer les capacités de 150 familles d’agriculteurs (trices) dans 10 villages pour la promotion d’une agriculture familiale durable au Burkina-Faso (communes de Gounghin et Tibga)
– Accompagner les paysans bénéficiaires à intégrer et maîtriser les techniques de type RNA et agroforesterie afin de préserver les arbres utiles dans les cultures et
d’intégrer les arbres fertilitaires dans les champs.
– Promouvoir l’utilisation du compost amélioré enrichi de qualité pour l’application sur les champs de cultures vivrières et particulièrement de céréales (sorgho, mil ,
maïs) qui sont la base de l’alimentation des populations locales.
– Promouvoir la pratique du zaï mécanisé comme méthode de restauration des sols dégradées à travers l’utilisation de la kassine.
– Organiser des échanges d’expérience entre les producteurs/trices, entre les villages d’intervention et à travers l’implication des communes
Composante 2, Rubrique C 2.2.4 ‘’Promotion de l’Agro-écologie’’ du Projet de Sécurité Alimentaire dans l’Est du Burkina Faso (PSAE)
Objectifs et résultats de l’action :
Contribuer à la promotion d’un système de culture qui maintient la fertilité des sols de l’Est du Burkina Faso
– Former 180 agents de l’agriculture de l’Est sur l’agro-écologie ;
– Faire former par les agents de l’agriculture : des agents communaux, des élus locaux et des paysans relais ;
– Développer et mettre en œuvre un plan de suivi des agents formés ;
– Tester et vulgariser, par sous-zone Agro-écologique, un système de production respectueux de l’environnement.
Expérience avec l’Association Soleil Dans la Main et SOS Burkina
➢Titre du projet : Projet d’amélioration et diversification des productions agro-sylvo-pastorales dans 15 villages de la commune du Kongoussi
➢Période de la collaboration : avril 2016 à mars 2019
➢Zone d’intervention : province du Bam
➢Activités prévues :
–Assurer l’accompagnement des producteurs de 15 villages dans la production maraîchère écologique (production du compost et des pesticides naturels, encadrement technique) ;
–Assurer l’accompagnement des producteurs dans la conservation et la commercialisation des légumes ;
–Appuyer les groupements concernés dans leur passage à la forme coopérative et renforcer leur capacité de gestion en la matière ;
–Accompagner les groupements de femmes dans la conduite de l’embouche ;
–Sensibiliser les populations des villages concernés sur les effets de la mauvaise utilisation des produits chimiques de synthèse.
➢Résultats obtenus à ce jour :
–La sensibilisation des populations des villages concernés sur les méfaits des produits chimiques de synthèse (projection vidéo) ;
–L’appui organisationnel de 05 groupements maraîchers ;
–L’aménagement de 05 sites maraîchers (clôture, réalisation d’ouvrage d’approvisionnement en eau, parcellement) ;
–La formation de 05 groupements maraîchers sur la production écologique.
Expérience avec la composante 2 du PSAE
➢Titre du projet : Projet de Sécurité Alimentaire dans la région de l’Est (PSAE)
➢Période de la collaboration : 04 ans à compter de juin 2017
➢Zone d’intervention : provinces du Gourma, de la Kompienga, de la Tapoa, de la Gnagna et de la Komondjari
➢Activités prévues :
–Identifier et catégoriser les bénéficiaires des formations ;
–Elaborer les modules de formation et former l’intégralité des agents de l’agriculture de la région de l’Est sur le thème de l’Agro-écologie ;
–Elaborer le plan et les modules de formation des agents communaux, des élus locaux et des relais paysans ;
–Appuyer les agents de l’agriculture dans la mise en œuvre des formations au bénéfice des agents communaux et des relais locaux ;
–Organiser des ateliers bilans des activités ;
–Cadrer les sous-zones Agro-écologiques de la région et établir des paquets technologiques adaptés à chaque sous-zone agro-climatique ;
–Mettre en place des champs écoles par sous-zone agro-climatique.
➢Résultats obtenus à ce jour :
–La production d’un module de formation et d’un livre de participant pour le groupe des agents techniques et techniciens supérieurs d’agriculture ;
–La formation de 145 agents techniques et techniciens supérieurs de l’agriculture sur l’Agro-écologie ;
–La caractérisation de la région en sous-zone agro-climatique ;
–La conception des protocoles de mise en place des champs écoles adaptés à chaque sous-zone agroclimatique.
Expérience avec la Chambre Régionale d’Agriculture de l’Est (CRA- Est)
➢Titre du projet : Promotion des bonnes pratiques de gestion durable des terres pour l’amélioration des rendements dans la région de l’Est par les champs écoles
➢Période de la collaboration : juin 2017 à décembre 2018
➢Zone d’intervention : provinces du Gourma, de la Gnagna, de la Komondjari, de Tapoa et de la Kompienga
➢Activités prévues :
–Renforcer les capacités techniques des acteurs locaux du projet (paysans aménagistes du projet Neer-Tamba et les producteurs relais de l’union Neerbuli) ;
–Mettre en place des comités provinciaux d’appui-conseil dans les cinq (05) provinces pour l’intensification de la production agricole ;
–Mettre en place 20 champs écoles sur les techniques de production écologique des légumes ;
–Organiser vingt (20) visites commentées sur les techniques de production écologique des légumes ;
–Mettre en place vingt (20) champs écoles sur la production écologique du riz ;
–Organiser vingt (20) visites commentées sur la production écologique du riz ;
–Mettre en place trente (30) champs écoles sur la production écologique du sorgho, du maïs et du niébé ;
–Organiser 30 visites commentées sur la production écologique du sorgho, du maïs et du niébé.
➢Résultats obtenus :
–La mise en place de 10 champs écoles sur la production écologique des légumes ;
–L’organisation de 05 visites commentées sur les champs écoles de production écologique des légumes ;
–La mise en place de 25 champs écoles sur la production écologique du riz ;
–L’organisation de 07 visites commentées sur les champs écoles de production écologique de riz ;
–La mise en place de 25 champs écoles sur la production écologique de sorgho, maïs et niébé ;
–L’organisation de 11 visites commentées sur les champs écoles de production écologique de sorgho, maïs et niébé ;
–L’organisation de 30 séances de formation technique et pratique sur la production du compost, la production de biopesticides et la production de compost liquide ;
–L’organisation de 548 séances de travail sur l’ensemble des champs écoles.
Expérience avec le collectif d’ONG françaises CASE BURKINA
➢Titre du projet : intensification céréalière sur des bases Agro-écologiques
➢Période de la collaboration : 2015 à 2017
➢Zone d’intervention : provinces du Zondoma et du Yatenga
➢Activités prévues :
–Encadrer 08 villages dans l’intensification écologique de la production céréalière ;
–Former les groupements bénéficiaires à la réalisation de zaï mécanisé, à l’enrobage des graines pour les semis à sec et à la production et l’utilisation de la matière organique ;
–Apporter l’appui organisationnel aux différents groupements bénéficiaires ;
–Assurer la formation des groupements à la traction animale et à l’entretien des animaux de trait ;
–Mettre en place des champs écoles sur le zaï mécanisé et les semences enrobées ;
➢Résultats obtenus :
–La mise en place de 15 champs écoles ;
–L’organisation de 16 visites commentées sur les champs écoles et 08 ateliers villageois de restitution des résultats du projet ;
–L’introduction de la kassine dans 05 villages ;
–La formation de 215 producteurs à la réalisation de zaï mécanisé, à l’enrobage des graines pour les semis à sec et à la production et l’utilisation de la matière organique ;
–L’appui organisationnel de 08 groupements
–L’accompagnement de 08 groupements dans l’acquisition des équipements pour le zaï mécanisé ;
–Production de supports audio-visuels de sensibilisation sur la transition Agro-écologique.
AVACLIM : Agroécologie, une voie d’adaptation au changement climatique dans les zones sèches
Le projet AVACLIM, porté par le CARI et soutenu par le GEF et le FFEM, a pour objectif d’amener divers acteurs (praticiens, scientifiques, décideurs et grand public) à partager leurs expériences, mettre en œuvre et soutenir la mise en place de systèmes agroécologiques dans les zones arides, afin de contribuer à la sécurité alimentaire et à des moyens de subsistance durables. Pour créer les conditions favorables à ce déploiement, il vise à mettre en lumière, à capitaliser et à évaluer scientifiquement les initiatives agroécologiques d’acteurs majeurs de la société civile de 7 pays du Sud : Afrique du Sud, Burkina Faso, Sénégal, Ethiopie, Maroc, Inde et Brésil.
Sur la base des activités mises en œuvre dans les composantes 1 et 2, les résultats permettront de nourrir une communication élargie et un plaidoyer en faveur de l’agroécologie.
Par ailleurs, la démarche s’inscrit dans une volonté de dépasser les barrières linguistiques entre communautés anglophones et francophones, les barrières entre pays et continents ainsi que celles entre la communauté scientifique et la société civile.
Un projet organisé en quatre composantes :
Composante 1 « Partage d’expérience et renforcement des capacités » :
Cette première composante vise à rassembler et à capitaliser les différentes initiatives agroécologiques isolées des 7 pays et à faire une première sélection des initiatives intéressantes à évaluer. Elle prévoit la capitalisation de ces initiatives et projets, et l’animation d’une communauté de pratiques nationale et internationale : organisation d’ateliers, rencontres terrain, voyages d’échange d’expériences, mise en place et utilisation d’outils collaboratifs.
Composante 2 « Evaluation des initiatives » :
Cette composante doit permettre de valider scientifiquement les connaissances sur les effets et sur les facteurs de réussite de diverses pratiques de l’agroécologie dans différents contextes.
Elle a pour objectif d’élaborer une grille multicritère et un protocole scientifiquement harmonisé en matière d’évaluation de l’agroécologie et de produire des connaissances quant aux impacts et facteurs de réussite des transitions agroécologiques. Quatorze initiatives agroécologiques menées au niveau local seront évaluées scientifiquement (évaluation des effets économiques, sociaux et environnementaux des pratiques agroécologiques, analyse des facteurs de succès et de développement de l’agroécologie). Les résultats seront partagés et discutés aux niveaux national et international.
Composante 3 « Plaidoyer »:
L’objectif de cette composante est d’amener les décideurs (décideurs politiques, institutionnels et bailleurs de fonds) à mettre en place des politiques et programmes en faveur de l’agroécologie. Elle doit permettre une prise de décision fondée sur des données agroécologiques scientifiquement validées et probantes. Une stratégie et des actions connexes en matière de plaidoyer pour promouvoir des politiques publiques favorables à l’agroécologie seront conçues et mises en œuvre en fonction notamment des résultats des composantes 1 et 2, tant au niveau national qu’international.
Composante 4 “Communication”:
Cette composante a une mission de communication externe : faire connaitre le projet et ses résultats, faire agir, inciter, convaincre les publics cibles à se mobiliser. Elle permet de faire connaître des alternatives durables aux pratiques agricoles conventionnelles. Il s’agit d’une composante transversale qui comprend la conception et la production d’outils de communication, la mise en œuvre d’actions de communication et la promotion des résultats scientifiques des évaluations et des expériences partagées. Elle s’assure également de la synergie entre les 4 composantes du projet AVACLIM en renforçant le partenariat entre les parties prenantes (multi-acteurs et multisites) et en facilitant la communication interne.
Résilience à la Situation d’Insécurité ‘’Projet RSI’’
Le projet ‘’Résilience à la Situation d’Insécurité’’ a pour objectif global de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de travail dans un contexte d’insécurité grandissant. L’objectif spécifique du projet se résume comme suit : Les personnes en situation de déplacés internes vivant dans la commune de Fada sont assistées dans leurs efforts de recherche de meilleures conditions de vie et de travail.
Activité 1 : soutenir les ménages vulnérables en situation de déplacée interne. Cette activité consistera à : Identifier 200 ménages déplacés vulnérables et à Doter chaque famille de 25kg de sorgho ou maïs, 10 kg de niébé, 1 litre d’huile, 5 boules de savon, 1 bouilloire.
A travers un guide, les 200 ménages déplacés vulnérables résidants dans les quartiers périphériques de la ville de Fada N’gourma seront identifiés sur la base de plusieurs critères (déplacées internes, niveau de stocks, la taille du ménage, la présence d’enfant, …). Les dotations visent à soutenir les moyens d’existences de ces ménages.
Activité 2 : Soutenir la reconstitution des moyens de production 100 familles déplacées vulnérables bénéficiaires de l’action de ARFA. Cette activité consistera à : Identifier 100 familles déplacées vulnérables bénéficiaires de l’action de ARFA et à Accompagner chaque ménage à la reconstitution de ses activités à travers un appui financier.
L’objectif de ces appuis est de soutenir les actions de production agro écologiques des PDI. L’appui au rétablissement des capacités de production revêt un caractère très important dans le modèle d’accompagnement de ARFA en ce sens qu’il vise à réduire la dépendance ces PDI de l’assistance.