Dans le cadre du projet Agroécologie, une voie d’adaptation au changement climatique dans les zones sèches (Avaclim) , L’Association pour Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA) en collaboration avec le Conseil National de l’Agriculture Biologique(CNABio) a tenu, le 17 décembre 2021, une rencontre d’échange avec les Conseillers Municipaux et Conseillers Villageois de Développement de la Commune de Komsilga (Région du Centre) sur la valorisation et la promotion des systèmes de production agroécologique.
Dans le schéma de plaidoyer pour des systèmes alimentaires sains et durables, ARFA et le CNABio ont ténu une rencontre de plaidoyer autour de l’agroécologie avec les Conseillers Municipaux et les Conseillers Villageois de Développement de la Commune de Komsilga dans la province du Kadiogo, région du Centre. Ce rendez-vous a permis d’expliquer non seulement les fondements de l’agroécologie mais aussi comment peut-elle être une solution durable pour des communes a forte pression sur les terres telles la Commune de Komsilga.
Une vue du présidium
L’agroécologie permet l’amélioration des productions agricoles par la valorisation des ressources naturelles locales et les savoir-faire traditionnels. Elle participe au maintien de la biodiversité et à la restauration des terres en zones arides dans ces régions généralement pauvres, où les contraintes physiques sont importantes.
Pour le Chef de Projet Avaclim, Claude Arsène Savadogo, la méconnaissance des modes de productions agroécologiques et de ses avantages dans certaines zones expliquent l’emploi de pratiques agricoles néfastes. Cette méconnaissance est aussi réelle au niveau des producteurs qu’au niveau des décideurs politiques. Avaclim a alors a mis en place un programme de sensibilisation et de plaidoyer au profit des autorités et des décideurs politiques pour les amener à prioriser et mettre en œuvre des systèmes agro écologiques dans les zones arides.
Monsieur Arsène SAVADOGO, lors de sa communication
Selon Rasmané Zangré, Conseiller Municipal et Président de la Commission Environnementale de la Commune de Komsilga ; « cette rencontre d’échange est la bienvenue, parce qu’elle va contribuer à changer la vie de la population mais aussi leur mentalité. Nous avons désormais plus de notions sur l’agro écologie. Nous avons découvert les dangers liés à l’utilisation des pesticides chimiques. Ce qui a retenu mon attention et que j’ai trouvé déplorable, ce sont les malformations dû à l’inhalation de ces pesticides. Il invite par ailleurs le projet Avaclim à revenir afin d’étendre la sensibilisation et initier des formations au profit des agriculteurs, des producteurs et des éleveurs. « Ensemble, nous sortirons les pesticides chimiques hors des pratiques culturales de la commune » insiste-t-il.
Une vue des participants
Pour rappel, Avaclim vise à capitaliser et à évaluer scientifiquement les initiatives agro écologiques des acteurs majeurs de la société civile de 7 pays dont le Burkina Faso. Au Burkina Faso, ARFA assure la mise en œuvre du projet de 2020-2022, avec l’appui du Centres d’Actions et de Réalisations Internationales (CARI), ONG porteuse du projet. Avaclim est financé par le soutenu par le GEF et le FFEM.